Faits saillants

Voici les faits saillants du rapport d’évaluation sur la francisation en milieu de travail.

Portrait de la FMT

Les services de francisation en milieu de travail représentent en ce moment une part limitée du budget accordé à la francisation, soit environ 4 %. Ainsi, la très grande majorité des travailleurs en francisation suivent des cours de français en dehors du travail, sur leur temps personnel.

L’efficacité

Plusieurs facteurs limitent l’efficacité de la francisation en milieu de travail, notamment :

  • l’absence d’une connaissance préalable du français chez la plupart des participants avant leur formation;
  • l’indisponibilité des participants, ce qui conduit à des formations de faible intensité;
  • un environnement de travail qui ne favorise pas l’apprentissage du français, par exemple si l’anglais concurrence le français comme langue de communication interculturelle, comme c’est le cas au Québec

L’efficience et l’équité

En raison de diverses contraintes, très peu de participants par entreprise suivent ces formations. Dans ces circonstances, la francisation en milieu de travail peut coûter jusqu’à 10 fois plus cher à l’État que la francisation offerte en dehors du travail, surtout quand on verse une subvention salariale.

Les processus administratifs

L’efficacité des processus administratifs de la francisation en milieu de travail est limitée par des contraintes liées à la gestion contractuelle et par les besoins d’accompagnement des employeurs. Pour alléger la gestion administrative, on devrait simplifier l’offre et, avant le dépôt d’une demande, informer clairement les entreprises sur la nature des services.

De même, Francisation Québec devrait poursuivre les changements qui faciliteront la concertation entre les acteurs à l’échelle régionale et sectorielle. Sa priorité devrait être de définir une offre simple et de rendre les formations rapidement accessibles, puis d’en assurer le suivi et la qualité.